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Pierre Mariette I

 vers 1603 – 1657

 

            La famille Mariette a été suffisamment connue au long de ces 2 siècles pour qu’il y ait beaucoup de littérature à son sujet.

Mes sources  principales

  • Wikipédia
  • Gallica et en particulier Data BNF
  • Le livre « Actes d’état civil d’artistes français »  Le livre a été publié en 1873 et numérisé par l’INHA.
  • Le fonds Laborde :

Ce fonds contient plus de 66.000 fiches de relevés d'état-civil de Paris XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles concernant les artistes parisiens.

Il a été numérisé par Geneanet et est disponible sur Geneawiki.

  • Les marques de collection

Leur site : www.marquesdecollections.fr

  • Geneanet

Source : actes d’état civil

           

Pierre Mariette I

Il n’est pas né à Paris et la date exacte n’est pas connue. C’est sans doute vers 1603 car il est témoin à des fiançailles qui ont lieu en 1634 et on le dit âgé de 31 ans.

Source : Data BNF

​​​​​Récemment découvert, ce portrait  fait partie de la collection d’estampes fournie par Jean Mariette et Pierre-Jean Mariette au prince Eugène de Savoie, maintenant dans la possession de l’Albertina à Vienne.

Le premier mariage de Pierre I

 

De son premier mariage, il eut 7 enfants nés entre 1634 et 1640

Son épouse meurt le 29 mai 1641.

 Le  2 septembre 1641, il se remarie avec Catherine du Bray. Elle était fille de libraire. Ils eurent 7 enfants.

Fonds Laborde

 

Ils meurent à quelques mois d’intervalle.

 

Article du site « Marques de collection » numéroté L1786B

Pierre I MARIETTE (vers 1603-1658), marchand et éditeur d'estampes, Paris. 

Pierre I Mariette, le fondateur de la dynastie des Mariette. Complétons ici les renseignements que nous avons déjà donnés sur lui au commencement de notre article du volume principal consacré à l'aîné de ses fils, Pierre II Mariette (L.1787).

La première mention de son nom, accompagné d'une date, parait remonter à 1632, sur un portrait gravé par Michel Lasne, Henri II de Bourbon, prince de Condé. Un portrait anonyme (vers 1630) d'un joueur de luth, qui serait le marchand et éditeur d'estampes François Langlois, dit Ciartres, est à l'adresse « A Paris, chez Pierre Mariette, marchand de taille-douce en l’Isle du Palais sur le quay ... A l'anguille ».

 Au moment de son premier mariage, en 1633, à l'âge de 30 ans (il est donc né vers 1603) avec Geneviève Lenoir, il est dit « marchand de taille-douce » demeurant rue St. Jacques « en la maison où est pour enseigne l'Éléphant », enseigne qui était celle de François Ragot, graveur et éditeur, avec qui Mariette fut en relations.

 Enfin, en 1637, Pierre Mariette et sa femme achètent pour 12.000 livres tournois le fonds de Jean Messager, éditeur et marchand d'estampes, rue St. Jacques, à l'enseigne de l'Espérance.

 Par le même acte leur assurant les « marchandises, planches, imprimerie, presses et enlumineures », ils obtiennent à bail, pour 9 ans, la maison abritant leur nouveau commerce.

 Les relations de Mariette s'étendent grandement, les graveurs G. Huret, F. Poilly, G. Rousselet, les éditeurs J. Messager (dont il acheta le fonds), F. Langlois (dont le fonds ira par mariage à Pierre II Mariette) et le peintre Charles Le Brun comptent parmi les parrains de ses nombreux enfants.

En 1644 Mariette achète encore le fonds de Melchior Tavernier, l'éditeur bien connu par ses planches d'Abraham Bosse.

Comme tous ses confrères de la Rue St. Jacques, Pierre I Mariette vendait des images de peu de valeur, des cartes géographiques, des vélins enluminés, des reliures, des coquilles d'or et d'argent d'Allemagne, du papier en rames.  

Mais il édita aussi, tirées sur les cinq presses installées dans son grenier, des estampes de plus grand intérêt d'art (allégories, sujets religieux, etc.), des vues et paysages (par Collignon d'après Linclair, par Israël Silvestre), fut l'un des principaux éditeurs de Stefano della Bella (voir l'article de R. A. Weigert dans le Bulletin du Musée des Beaux-Arts d'Alger, fasc. V), des sujets de genre (par ou d'après D. Rabel, Ferdinand, Michel Lasne, Ch. David, A. Bloemaert, Honthorst, etc.).

En décembre 1657 Pierre I Mariette, malade, céda son fonds, pour 30.000 livres, à son fils aîné Pierre II Mariette (voir L.1787).

Il mourut quelques semaines après, en janvier 1658.

 

 Deux œuvres en tant qu’imprimeur. Son magasin était situé rue St Jacques et avait comme enseigne, « l’Espérance »

En tant qu’imprimeur, il utilise parfois la méthode de la taille douce :

« Taille-douce » désigne l'ensemble des procédés d'impression d'une matrice dont la gravure est d'inégale profondeur.

En un seul passage, ce procédé peut révéler les charges d'encre les plus lourdes et les traces les plus ténues. La taille-douce n'exige qu'un faible creux, caractère dont, sans doute, elle tire son nom. »

 

Louis XIII et Anne d’Autriche en 1643

 

 

Un peu d’histoire

1601 : Le faux robinier du square Viviani à Paris (il existe toujours) a été planté.

Nous sommes sous le règne d’Henri IV. C’était un an après la naissance de son fils Louis XIII qui lui succédera quand il fut assassiné par Ravaillac en 1610.

Il avait été envoyé sous la forme d’une graine depuis l’Amérique, à Jean Robin herboriste d’Henri IV.

L’arbre est à côté de la plus vieille église de Paris,  Saint-Julien le Pauvre. Elle est du VIe siècle.

1657

23 mars : traité de Paris entre la France et l’Angleterre. Mazarin conclut une alliance militaire secrète avec Cromwell destinée à chasser les Espagnols de la Flandre maritime en échange de la ville de Dunkerque.

7 mai : ouverture de l’hôpital de la Salpêtrière premier et plus grand des établissements de l’Hôpital général qui devient un lieu de détention pour les indigents.

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