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La famille Coignard

Claude-Geneviève Coignard

Épouse de Jean Mariette

 

            Comme on l’a vu dans l’article précédent, Jean Mariette, l’homme qui fit construire la maison, avait pour épouse Claude Geneviève Coignard.

            Elle est née à Paris vars 1671 et est la fille de Jean-Baptiste Coignard et de Anne Geneviève Hénault.

La ville de Nogent sur Marne (Val de Marne) consacre sur son site un article sur cette famille qui y avait fait construire une maison à la fin du XVIIème  siècle.

« Aux XVIIe  et XVIIIe  siècles, la famille Coignard s’illustre à Paris dans le métier de libraire-imprimeur, un savoir-faire transmis de père en fils.

 Charles Coignard est le premier de cette dynastie remarquable de fondeurs de caractères.

Son fils aîné, Jean-Baptiste Ier (1637-1689) (le père de Claude Geneviève) est établi rue Saint-Jacques à Paris. Grâce à la qualité de ses travaux, il est nommé imprimeur du Roi en 1678 et imprimeur de l’Académie française en 1687. À sa mort, il laisse un fonds de 66 000 livres et une entreprise en pleine expansion.

 

Son fils Jean-Baptiste Coignard II (1667-1735) lui succède comme libraire en 1687 et imprimeur du Roi en 1689. Il publie notamment les Antiquitates Constantinopolitinae ainsi que le Dictionnaire des Arts et des Sciences de Thomas Corneille, la Méthode de Fortification de Vauban, plusieurs traductions de Cicéron et de saint Augustin et Le Grand Dictionnaire Historique de Moreri. Il est surtout l’imprimeur des deux premières éditions du Dictionnaire de l’Académie française (1694 et 1698).

En 1692, l’imprimerie des Coignard compte trois presses en activité et emploie cinq compagnons et apprentis. En 1694, elle passe à quatre presses et quatorze compagnons.

En mauvaise santé, Jean-Baptiste Coignard II travaille en association avec son fils aîné Jean-Baptiste Coignard III (1693-1768) et lui cède ses charges. Imprimeur du Roi (1717-1750) et de l’Académie française (1735-1749), celui-ci poursuit l’ascension de la famille en devenant secrétaire du Roi et conservateur des hypothèques.

Sa librairie possède un fonds de 85 000 livres. Généreux, il fonde une pension pour les ouvriers imprimeurs parisiens, un prix pour les étudiants désargentés, et lègue par testament six mille livres aux pauvres de la paroisse de Nogent-sur-Marne, où la famille a acquis le fief de La Pinelle en 1713. »

 

            Inventaire après décès en 1749

Claude Geneviève Coignard meurt quelques année après son mari, le 22 mai 1749.

Elle et son mari ont eu 3 enfants  mais seul le fils Pierre Jean hérite.

Ainsi débute l’inventaire.

 

L’inventaire consultable aux Archives nationales est un document de plus de 50 pages : 12 sont consacrées à la description de la maison et des biens matériels.

39 pages sont un inventaire des documents.  Ce fut pour moi une tâche quasi impossible de le lire in extenso.

            La maison s’élève sur 3 étages

Au second étage, «  la chambre à droite avec vue sur la cour où M. Mariette est décédé »

Au premier étage dans un petit cabinet, sont accrochés 15 tableaux (décrits avec précision) pour une valeur globale de 690 livres (environ 7800€)

            La liste du linge est extrêmement longue et difficile à déchiffrer car je ne connais pas les termes employés pour l’habillement.

            On note toutefois :

50 pièces de draps pour maitres et domestiques

15 rideaux en toile de coton blanche, de tailles différentes

2 douzaines de chemises

18 mouchoirs

3 robes de taffetas.

            Parmi les documents, j’ai pu découvrir que la maison a été vendue par Pierre Mariette à son fils Jean en 1692.

 

Un peu d’histoire

1749

Gravure réalisée à l'occasion de la visite de Louis XV au Havre en 1749. Le roi visite le port, assiste à des manœuvres et à des lancements de navires. C'est la première et dernière fois que Louis XV voit la mer pendant son règne.

 

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