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Jean Mariette

1660 – 1742

 

        C’est lui qui fit construire la maison du 67 rue Saint Jacques,

Data BNF

 

Sa biographie publiée par Wikipédia

Fils de Pierre II Mariette (1634-1716) et petit-fils de Pierre I Mariette (vers 1603-16571, dynastie de graveurs et imprimeurs parisiens, Jean Mariette est né le 22 juin 1660 à Paris. Il est destiné par son père à devenir peintre, aussi il entre comme élève dans l'atelier de Jean-Baptiste Corneille, mais sur les conseils de Charles Le Brun il retourne aux affaires de son père.

Il exerce comme marchand d'estampes dès avant 1686.

En mai 1693, il épouse Claude Geneviève Coignard, fille de l'imprimeur-libraire Jean-Baptiste I Coignard (1637-1686) et sœur de Louis Coignard.

Le 27 juin 1702 il est reçu libraire sur présentation de son demi-frère Nicolas I Langlois, à qui il succède. La boutique est à l'enseigne des Colonnes d'Hercule, rue Saint-Jacques, surmontée de la devise Haec meta laborum (« voilà la fin de mes travaux »).

En 1716, il hérite du fonds et de la maison de son père Pierre II Mariette. Il revend une partie de son fonds de gravures en 1733 et 1734 et se consacre au commerce des livres et à l'édition.

En 1727 paraissent les trois tomes de L'Architecture française, considérée comme son chef-d'œuvre, et comprenant plusieurs centaines de planches gravées.

Il devient le fournisseur attitré de plusieurs princes d'Europe dont Eugène de Savoie-Carignan. Il collectionnait les anciennes estampes, dont celle de Marc-Antoine Raimondi, Wenceslas Hollar et Jacques Callot.

Il meurt à Paris le 9 septembre 1742, laissant plusieurs milliers de livres de rentes. Sa veuve lui succède (décédée en 1749), puis son fils hérite du fonds qu'il revend en 1750, et laisse une note sur son père dans son fameux Abecedario.

Il a produit plus de 800 pièces gravées.

La BNF conserve de lui de nombreuses pièces.

 

Autre biographie parue dans le Bulletin Officiel de l’Union syndicale des maîtres imprimeurs de France en avril 1903

 

Le nom de son père n’est pas Denis mais Pierre.

De son mariage le 2 février 1693 avec Claude Geneviève Coignard (née vers 1671), il a  seulement 3 enfants :

            Un fils unique Pierre Jean né en 1694

            Une fille Geneviève Hélène née en 1703

            Une fille Marie Madeleine née en 1706

Portrait de 1721 (Antoine Pesne)

 

Hommage de son fils Pierre Jean publié dans l’Abecederio

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202242p/f268.item.r=mariette#

 

 

Un peu d’histoire

1660

Rarissime vue de Paris. Exceptionnelle vue cavalière de la ville de Paris de plus d'un mètre de longueur, gravée par Noël Cochin. Le titre de la gravure, entourée d'une frise, est inscrit sur une banderole, avec à gauche les armoiries de France et à droite celles de Armand-Jérôme Bignon, maître des cérémonies des ordres du roi et prévôt des marchands de Paris. Sous les armoiries de Bignon, très certainement le dédicataire de cette vue, se trouve un cartouche de dédicace orné d'une guirlande de feuillage. Ce cartouche a été laissé vide.

 La vue reprend le dispositif scénographique des vues dessinées par Merian, cependant elle n'est plus prise depuis la colline de Belleville ou depuis Montmartre, mais plus à l'est, depuis la colline de Charonne comme l'indique ce commentaire : Veue de l'éminence de Charonne autrement dit le pré de la roue. De nombreux personnages et scènes diverses animent la vue au premier plan. Environ 40 lieux et bâtiments principaux sont nommés : les Cordeliers, le Marché aux chevaux, Sainte-Geneviève, la Sorbonne, le Luxembourg, Notre-Dame ou Montmartre.

 Image trouvée sur le site : https://www.livre-rare-book.com/

 

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