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T comme Typhoïde

 

            Pendants des années, mon père Pierre n’a pas mangé d’huitres car il avait eu la typhoïde pendant ses années d’études.

            Je savais aussi qu’il avait perdu une année scolaire mais rien d’autre.

            En lisant attentivement les agendas de Maman Lise, j’ai pu connaitre la date de début et le déroulement de sa convalescence.

 

         Il tombe malade le 8 novembre 1934 après avoir mangé des huitres chez une amie de ses parents, celle que j’appellerai plus tard, la tante Nini. Il a contracté la typhoïde

            En 1934, mon père est étudiant à Paris tandis que ses parents et son frère Jean habitent Chartres.

            Mon père est hospitalisé dans une clinique à Neuilly sur Seine dont Louise donne le nom et l’adresse : Cité des fleurs, 97 boulevard Bineau à Neuilly.

            Le 22 décembre, lors de leur séjour à Paris, Charles et Louise vont voir leur petit-fils.

Le 15 janvier 1935, il est considéré comme guéri et peut rentrer chez ses parents à Chartres.

Voici la carte que maman Lise lui envoie. Elle est pleine de tendresse.

 

Ensuite ce sera le temps de la convalescence.

Mon père part pour plusieurs semaines à Cannes et il loge à l’hôtel.

Il ira un peu en Italie.

Henriette, sa mère le rejoindra en avril 1935.

Henriette 1935

Le 24 avril 1935, Henriette et Pierre rentrent de Cannes.

Pour Pierre, l’année scolaire est terminée.

Pierre et sa mère à Azy en 1935

 

Dans mon souvenir, jamais mon père ne nous a beaucoup parlé de cette période. C’est dommage.

            Il n’a remangé des huitres que longtemps après, au début des années 60 quand nous sommes allés régulièrement au Cap Ferret.

Pierre vers 1965

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C
Ces petites histoires sont si précieuses
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