20 Mars 2021

RDVAncestral et # Paris 1821 - 1922: Simonne Dumonceaux

#RDVAncestral

Anniversaire de Simonne

Aujourd’hui, jeudi 18 mars 2021, je décide de rédiger mon article pour le RDVAncestral du samedi 20 mars.

Et sur ma page Facebook, je vois une notification : « Odile, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Simonne Dumonceaux »

Mais je ne connais pas de Simonne Dumonceaux.

Je décide d’aller voir la page de cette Simonne.

Quelle n’est pas ma surprise : elle existe bien et elle m’a laissé un message.

« Je me doutais bien que tu allais venir voir et je vais te raconter mon enfance et ma jeunesse jusqu’à mon mariage.

Je t’ai bien connue quand tu étais une enfant puisque je suis la tante de ton père et que je ne suis morte qu’en 1987.

Je suis née le 18 mars 1898 chez mes parents, Charles et Louise Dumonceaux qui habitent rue Corbon dans le 15^e arrondissement.

Mon père est instituteur depuis 18 ans, ma mère ne travaille pas, j’ai une sœur et un frère mais ils sont beaucoup plus âgés que moi.

Madeleine (14 ans) et Robert (12 ans) en 1898

Suis-je un accident de parcours ? Non je ne le pense pas car je suis le fruit de la réconciliation entre mes parents.

Ma mère qui a 35 ans est complètement gaga devant moi, elle cède à tous mes caprices et je ne manque pas d’imagination.

Simonne (2 ans) et Louise

Sur les photos de famille, c’est mon père qui me porte.

Je vais à l’école de la rue Corbon où mon père est instituteur.

Mon enfance et ma jeunesse s’écoulent heureuses.

En 1904, Madeleine se marie, je n’ai que 6 ans.

En 1907, Robert se marie, j’ai 9 ans.

J’ai mes parents pour moi toute seule.

1910

Pendant la guerre de 14-18, mon frère Robert est mobilisé et au front. Sa femme Henriette est institutrice suppléante et se balade dans la banlieue.

Leur fils Pierre né en 1912 vit donc à la maison une semaine sur 2.

Comme il n’y a pas beaucoup de place, mes parents ont décidé qu’il dormirait avec moi.

Je déteste car il fait souvent pipi au lit et je suis mouillée (NDLR : véridique)

Pierre en 1914

1917, j’ai 19 ans et je me trouve belle sur la photo ci-dessous

1919 : mon cousin germain Julien Brunet se marie et j’assiste au mariage avec toute la famille.

Mais oh surprise ! Je tombe follement amoureuse d’un cousin du marié.

Et oh désespoir ! Sa mère refuse que cela aille plus loin et nous sépare.

Je suis désespérée.

Heureusement, mon père a engagé pour donner des cours de dessin dans son école, un homme que je trouve très beau.

C’est un artiste, un peintre, il me plait et lors d’une visite au Musée du Louvre, je me jette dans ses bras pour lui déclarer ma flamme.

Il s’appelle François Duluard, est veuf. Son seul défaut est d’être plus âgé que moi : je suis née en 1898 et lui est né en 1866. Il a donc 32 ans de plus que moi.

Je vais l’épouser en décembre 1922.

Tu sauras la suite plus tard. »

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