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L’après-guerre

1918 – 1922

 

            Mars 1918 : Robert Dumonceaux rentre chez lui à Paris (139 rue du Château).

         9 avril 1918 : Il reprend sa classe. Il a 32 ans.

Jusqu’en septembre 1919 : Henriette exerce comme Institutrice intérimaire et se déplace au gré des besoins des écoles. Elle a 33 ans.

A partir du 1e mars 1920, elle est auxiliaire de banlieue dans le canton d’Asnières.

Pierre a 6 ans en juin 1918 et est scolarisé à l’école de la rue Boulard (14e arrondissement)

Pierre en mars 1918

 

La vie ne doit pas être simple pour la famille :

Pierre ne connait presque pas son père

Henriette a vécu seule pendant 3 ans et a sûrement acquis beaucoup d’indépendance. C’était un de ses traits de caractère dans mes souvenirs d’enfant.

      

8 août 1918 ou 1919 : Une carte de Marignier (Haute-Savoie) C’est de Marignier qu’est parti Robert au moment de la mobilisation en 1914.

Le 24 juin 1920, il envoie un mot touchant à ses grands-parents maternels.

C’est son anniversaire et il a 8 ans.

 

 

            Le 20 juillet 1920, Henriette accouche d’un second fils, prénommé Jean.

Sur la photo, Jean a 10 mois.

 

            Pour cette naissance, Robert avait acheté une bague à sa femme qui représentait une marguerite. En effet si l’enfant avait été une fille, elle se serait prénommée Marguerite.

            13 août 1920 : Rapport sur M. Dumonceaux, candidat au certificat d’aptitude à l’Inspection des écoles primaires :

« Monsieur Dumonceaux est un maître très actif, très dévoué, tout entier à sa tâche. Son enseignement est clair, précis. Les élèves admirablement entrainés travaillent avec plaisir et avec fruit. 

Moralité irréprochable. »     

            11 février 1922 :

Arrêté de nomination comme Inspecteur de l’Enseignement primaire, chargé de la circonscription de Melle (Deux-Sèvres).

Il a été classé 14e sur 44.

            La famille Dumonceaux, Robert, Henriette, Pierre et Jean quitte Paris pour la Province. Melle est à 400 km de Paris.

C’est un grand saut dans l’inconnu mais il fut déterminant dans la vie de la famille.

Robert et Henriette se sont liés d’amitié avec un couple d’instituteurs des Deux-Sèvres, Henri et Marie-Louise Mangou.

 

            Et c’est ainsi que Pierre Dumonceaux a connu Jacqueline Mangou et qu’ils se sont mariés en 1942. C’étaient mes parents.

 

            Ensuite, les Dumonceaux quitteront Melle en 1929 pour Chartres puis en 1938 ils reviendront à Paris.

            Mon grand-père Robert meurt en juillet 1939.

            En 1939, sur ordre du gouvernement, Henriette doit partir en province. Elle ira avec son fils Jean chez Mme Mangou et enseignera une année à Niort.

 

            Ma grand-mère Henriette a vécu à Paris jusqu’à sa mort en 1973.

 

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C
C'est toujours touchant de parler de ses parents enfants et délicat de parler de la rencontre de ceux qui vont devenir un notre père et notre mère.
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D
bel hommage à ton grand-père
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