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Pierre Mariette II

  1634 -1716

            Pierre Mariette II

 

Source : Data BNF

            Il est le premier enfant de Pierre Mariette I  et il va prendre sa succession.

Il sera Imprimeur libraire et  Distributeur.

 

A l’âge de 20 ans, le 27 avril 1655, il se marie avec Madeleine de Collemont, veuve et libraire.

Cette dernière est née vers 1620, lui est né en 1634 ; la différence d’âge est importante.

            Mais Madeleine a déjà été mariée avec François Langlois dit Chartres (1588 – 1647). (chapitre suivant)

            De son premier mariage Madeleine a 6 enfants, nés en 1638, 1639, 1640, 1641, 1644 et 1646.

            Le couple Mariette /  de Collemont aura 4 enfants :

Pierre Joseph né en 1656 et décédé en 1729 et graveur

Marie Madeleine née en 1657 et décédée en 1735

Geneviève née soit en 1658 soit en 1659

Jean né en 1660 (voir autre chapitre)

            Madeleine décède en 1661  à l’âge de 41 ans et elle a eu 10 enfants en tout.

Data BNF indique  1664 qui est la date de l’inventaire après décès.

Elle a été veuve en 1647 à 27 ans et avec 6 enfants.

Elle est restée seule pendant 8 ans et avait repris l’activité de son mari François Langlois.

 

            Pierre Mariette II se remarie en 1664 avec Marie Piget, fille d’un libraire Siméon Piget.

Marie est sans doute née vers 1649-1650. Ses parents se sont mariés en 1644 et ont eu 4 fils nés en 1645,1646,1647 et 1648. La mère est morte en 1650.

Le couple aura 4 enfants dont Denys (1666-1741) qui sera libraire.

Marie Piget, sa deuxième épouse meurt en 1692.

Pierre Mariette II décède le 13 août 1716

 

L’œuvre de Pierre II décrite ainsi dans « Les marques de collection »

Pierre II donna une grande extension au commerce de son père.

Son mariage en 1655, avec Madeleine de Colmont, veuve du fameux marchand et éditeur d'estampes François Langlois, de Chartres, dit Ciartres (1588-1647), ne contribua pas peu à la prospérité de ses affaires.

Elle était bien d'au moins 14 ans l'aînée de Mariette, mais la maison qu'elle lui apportait, fondée en 1633, était achalandée des meilleurs clients. Langlois, dont la figure nous est connue par la peinture de van Dijck, qui l'a représenté en Savoyard, s'était beaucoup spécialisé dans les dessins. Il avait été l'un des agents du Earl of Arundel et de Charles Ir. Faucheux, dans la Revue universelle des Arts (1857, VI p. 314-330), donne sur lui d'intéressants détails.

Son magasin, situé rue St. Jacques, au coin de la rue des Noyers, en face de la chapelle St. Yves, portait l'enseigne « Aux Colonnes d'Hercule », avec la devise « Nec plus ultra », devenue sous les Mariette « Haec meta laborum ». C'est cette adresse que porteront dès lors, et pendant une centaine d'années, les nombreuses publications sorties de chez les Mariette, en remplacement de l'ancienne, « à l'Espérance », aussi rue St. Jacques.

C'est ainsi que Mariette s'enrichit tout à la fois et des relations de commerce, même des amitiés, que Langlois s'était faites dans le monde artistique, alors si animé, de la France, de l'Italie, des Pays-Bas, et de l'Angleterre, et de ses papiers, correspondances d'artistes, livres de compte, etc., dont nous verrons au XVIIIe siècle, le célèbre Pierre-Jean Mariette petit-fils de Pierre II, tirer un si heureux profit.

De son mariage avec la veuve Langlois, Pierre II eut quatre enfants dont le dernier, Jean, né en 1660 devait plus tard être le digne successeur de son père. Il eut même, octogénaire, la joie de voir s'engager dans la voie tracée par ses ancêtres, son petit-fils, Pierre-Jean Mariette, qui se montra déjà expert assuré, bien, qu'âgé seulement de quelque vingt ans.

Pierre II perdit sa compagne en 1661 et épousa en secondes noces, en 1664, Marie, fille du libraire Simon Piget. Quatre enfants naquirent de cette seconde union.

Par la grande variété des estampes sur lesquelles nous rencontrons, à tout moment, la signature de Pierre Mariette, accompagnée le plus souvent d'une date, sans doute celle de l'acquisition, nous pouvons nous former une idée de l'étendue de son commerce. Les occasions heureuses furent, on peut le croire, bien fréquentes à cette époque d'abondance, où tant d'estampes maintenant introuvables circulaient encore.

Pierre II déjà se mit à conserver quantités de belles feuilles, auxquelles son fils et son petit-fils ajouteront encore, et qu'ils chériront comme leur collection particulière.

Ses relations intimes avec les artistes lui facilitaient d'ailleurs cette poursuite. C'est ainsi qu'il compléta l'œuvre de della Bella déjà commencé par Langlois, avant lui très lié avec l'artiste.

Imprimé : dessins d'ornement, conçu par Hugues Brisville

Imprimeur: Jean Bérain l'ancien

Une publication de Pierre Mariette II

           

Un peu d’histoire

1634

La peste bubonique réapparut dans le nord de l’Europe en 1634, avant une offensive plus apocalyptique sur l’ensemble du continent en 1635 et 1636. Une ultime pandémie de cette maladie éclata dans toute l’Europe septentrionale en 1667 et 1668.

1716

2 juillet : ordonnance sur l'enregistrement des soldats.

Ils doivent signer un billet de recrutement sur lequel est indiqué leur état civil, leur paroisse d'origine et leur métier.

 Ils reçoivent une feuille de route qui leur permet de rejoindre leur régiment. Le même système est appliqué pour l'attribution des congés.

Devenu roi en 1715, le jeune Louis XV, surnommé le « Bien-Aimé », réinstalle, à partir de 1722, le gouvernement et la Cour au château de Versailles, abandonné depuis la mort de Louis XIV.

 

 

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A
Bravo pour ce travail de recherches sur un seul bâtiment
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C
Mais quel boulot ces recherches. Pas étonnant que cela t'ai pris plus de 4 mois . Bravo
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