#ChallengeAZ: V comme Vacances

V comme Vacances

            J’ai déjà écrit un article sur les vacances de Charles et Louise Dumonceaux, à l’occasion du Challenge AZ 2017.

Mais des éléments nouveaux sont apparus et je « récidive »

            Grâce au changement de statut social de Charles et à son métier d’instituteur, les vacances deviennent une réalité pour la famille Dumonceaux, surtout Louise.

            En 1897, ils séjournent aux Sables d’Olonne. Leur nom apparait dans le journal local.

L’année suivante, Simone leur dernier enfant nait au mois de mars 1928.

            Juste après, ils iront en vacances à Azy sur Marne et s’y plairont.

Mais je ne sais pas du tout comment ils ont connu ce village.

Robert y découvrira la pêche qui deviendra sa passion.

            Au début du 20^e siècle ils vont dans les Alpes. (1902, 1903 et 1904)

C’est là que leur fille aînée Madeleine rencontrera son futur mari, Louis Foucart.

           En 1908, Charles et Louise partent  seuls en Corse.

Leur fille Simone a 10 ans et est confiée à sa sœur Madeleine (24 ans) mariée et mère d’une fille Yvonne.

            En 1921, ils emmènent Pierre et René, 2 petits-fils à Roscoff.

            Dans ses agendas, maman Lise note les voyages, les étapes et les visites faites. En général, leurs vacances durent une huitaine de jours.

            En 1929, ils vont sans doute en Allemagne car Louise a fait en 1928 une demande pour un passeport. L’agenda de 1929 ayant disparu, je ne peux pas confirmer

• Vacances du 5 au 13 août 1927 en Alsace

Ils logent à Strasbourg à l’hôtel des Vosges situé en face de la gare. Il existe toujours.

Leur périple les conduit ensuite au Haut Koenigsbourg et au Mont Sainte Odile

Haut Koenigsbourg en  2019

            Ensuite visite de Saales, de Saint Dié, de Colmar.

Ils aperçoivent aussi St Hippolyte et Louise écrit : « vu de loin St Hippolyte, le pays de Mme Rudler »

Le voyage de retour à Azy dure 10 heures avec 2 correspondances.

Histoire du château du Haut-Koenigsbourg après 1871

Depuis 1871 et le traité de Francfort, l'Alsace est devenue allemande. Le 4 mai 1899, le château, alors en ruine, et les terres sommitales l'entourant sont offertes par la ville de Sélestat à l'empereur Guillaume II de Hohenzollern.

Il souhaite y créer un musée promouvant la germanité de l'Alsace et, plus généralement, le monde germanique.

 La municipalité conserve la centaine d’hectares de forêt, rentables économiquement.

La direction de la restauration de ce château fort est confiée en 1900 à Bodo Ebhardt, architecte et archéologue berlinois âgé de 35 ans. Il commence par le déblaiement du site et les relevés des anciennes constructions. La restauration s'étalera de 1901 à 1908.

L'objectif de Bodo Ebhardt est de le restaurer tel qu'il se présentait aux alentours de l'an 1500.

Guillaume II vient régulièrement visiter le chantier, il est logé dans la gare de Saint-Hippolyte reconstruite spécialement pour l'accueillir en 1903.

Le nouvel édifice du Haut-Kœnigsbourg est inauguré le 13 mai 1908, mais les finitions et achats de collections se poursuivirent jusqu'en 1918.

Pour le Kaiser, ce château marquait la limite occidentale de l'Empire allemand, comme le château de Marienburg, aujourd'hui en Pologne, en marquait la limite orientale.

• Vacances en Normandie du 4 au 13 août 1936

Cette année-là, ils partent pour Cherbourg en train. Il faut 5 heures de train.

À Cherbourg, ils logent à l’hôtel Tourville.

Les diverses excursions se font en car plus ou moins confortable.

Ils visitent donc, Barfleur, Saint Vaast la Hougue, le Cap de la Hague, Urville, Carteret.

Comme le temps est assez médiocre avec de la pluie, ils apprécient le confort de l’hôtel et Louise écrit qu’ils ont pris un bain chaud.

            Au large de Cherbourg, de beaux transatlantiques naviguent.

Parmi eux, sans doute le Queen Mary et le Bretagne.

Le Bretagne

            1936 : la dernière année où Charles et Louise partiront en vacances.

Cela fait tout de même 40 ans de voyages.

            En 1937, ils ne vont qu’à Paris au printemps et en septembre.

Puis en 1938, Louise est malade et meurt.