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Nantes avril 1989

Photo faite par Jacqueline, ma mère

            En 1989, il ne servait plus car mon père était déjà décédé et nous les enfants avions quitté la maison familiale. Ma mère n’a jamais joué du piano, elle avait étudié le violon.

            On distingue sur la cheminée un pot de cyclamen et derrière la fenêtre des camélias qui faisaient la fierté de mes parents.

            Sur le piano et sur la table basse des livres et des journaux.

            Mes parents puis ma mère ont toujours eu l’habitude de lire dans cette pièce dénommée le salon. La télé est arrivée à la maison après le décès de mon père qui n’en voulait pas. (1984)

On y recevait aussi les invités et ma mère avait toujours peur que ceux-ci ne salissent le tapis.

Avant cette maison, nous habitions un appartement et là aussi le piano trônait dans le salon.  Au moment de Noël, on posait la crèche dessus

Juillet 1959 : Ma mère, ma sœur et moi-même

Noël 1956

Je me souviens bien avoir étudié le piano pendant des années.

A quel âge, ai-je commencé ? Sans doute vers une dizaine d’années.

Ma professeur de piano s’appelait, Mademoiselle Honorat et habitait rue Franklin. Elle était petite (dans mon souvenir) et malingre.

Elle organisait une fois par an un « récital » de ses élèves et nous jouions les unes après les autres. Pour cette occasion ma mère me mettait une robe de velours rouge.

            Mais je n’ai jamais été une bonne pianiste car je ne travaillais pas. J’ai arrêté à l’adolescence.

            Un de mes frères était beaucoup plus doué. On le voit sur la photo ci-dessous prise en 1965.

D’où venait ce piano ?

On disait que c’était le piano de Pierre (mon père), mais sans plus de commentaires.

Or, j’ai découvert récemment qu’il appartenait à ma grand-mère paternelle Henriette car il est mentionné dans son contrat de mariage.

Robert Dumonceaux et Henriette Rudler signent un contrat de mariage le 10 octobre 1907, quelques jours avant leur mariage.

Les apports de chacun sont décrits.

C’est le marié qui apporte les meubles de la salle à manger et les ustensiles de cuisine.

 

                  Henriette aura en plus dans sa dot la chambre à coucher.

Le piano est donc estimé 800 F en 1907 soit environ 2000€.

            En 2010, après le décès de ma mère, nous avons fait évaluer le piano par un commissaire-priseur.

            Et, oh surprise, il ne valait plus  que 40 €.

            Au vu de notre réaction, il nous a été confirmé que c’était un objet invendable car les appartements et même les maisons ne sont plus adaptés.

            Il a tout de même trouvé preneur dans la famille.

 

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B
Je ne me rappelais pas que tu avais fait du piano ! On devait être aussi douée l'une que l'autre !
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