Histoire d'un immeuble: 67 rue Saint Jacques 8/21
François Langlois dit de Chartres
1588 -1647
Pourquoi un chapitre sur lui ?
Il fut le mari de la première femme de Pierre Mariette II.
Il avait des relations importantes avec Pierre Mariette I.
Il est le fondateur de l’enseigne « Aux colonnes d’Hercule »
Plusieurs portraits de lui existent.
Source : Data BNF
Acte de baptême du 12 mi 1588, Paroisse de Saint Martin le Viandier, Chartres
Voici sa biographie publiée par Wikipédia
François Langlois est baptisé à Chartres le 12 mai 1588.
Il commence un apprentissage comme libraire chez Pierre-Louis Febvrier (1610-1614) et entreprend de voyager en Italie : il passe par Rome en 1613-1614 puis par Gênes, Florence et de nouveau Rome en 1621.
On l'appelle alors « Ciartres » (écriture italianisante de « Chartres »). Il fréquente alors Claude Vignon, Stefano Della Bella, François Collignon, Van Dyck.
Il se livre également au commerce d'estampes et de tableaux, notamment pour le comte d'Arundel et Charles Ier d'Angleterre : on le voit vendre plusieurs centaines de tableaux pour des sommes atteignant parfois 20 000 livres1.
En tant que peintre, il réalise en collaboration avec Matthieu Fredeau le retable de l'autel du rosaire dans l'église des Prêcheurs d'Aix-en-Provence.
Il s'installe définitivement à Paris la même année, bien qu'il fasse encore des voyages aux Pays-Bas et en Angleterre.
Ce n'est qu'en 1637 qu'il cesse ses services au comte d'Arundel, lui conseillant Claude Mellan pour le remplacer.
Il installe alors des presses dans l'île de la Cité et édite des estampes en collaboration avec Melchior Tavernier avec qui il travaillera fréquemment.
Le 26 octobre 1634, il est de plus reçu maître par la communauté des libraires.
Il se marie en 1637 à la fille d'un marchand de vin de Paris, Madeleine de Collemont. Il a peu avant loué la maison où il appose son enseigne « Aux Colonnes d'Hercule », rue Saint-Jacques : il y demeure jusqu'à sa mort.
Opposé à la constitution d'une maîtrise pour la gravure en taille-douce, il s'oppose au projet de Palevoisin (1644) avec Abraham Bosse, Pierre Daret, Grégoire Huret, Gilles Rousselet, Stefano Della Bella et Pierre Ier Mariette.
À son décès, il possède deux presses à taille-douce.
Il meurt le 13 janvier 1647 et est inhumé à Saint-Benoît-le-Bétourné.
Sa femme se remarie avec Pierre II Mariette.
Je n’ai pas trouvé trace de son mariage avec Madeleine de Collemont mais celle de leur contrat de mariage, passé chez maitre Lestoré à Paris le 26 avril 1637.
Le fonds Laborde publie les actes de baptême de ses fils mais pas de sa fille
François baptisé le 14 février 1638
Claude baptisé le 10 mars 1639
Nicolas baptisé le 29 avril 1640, marchand libraire
Jacques I baptisé le 3 octobre 1641, marchand mercier
Marguerite baptisée le 2 mai 1644, religieuse au couvent de Bellechasse
Jacques II baptisé le 24 mars 1643, orfèvre
Acte de décès de François
Portraits de François Langlois
Peinture de Claude Vignon 1621
François Langlois en savoyard Van Dyck 1637
Un peu d’histoire
12 mai 1588 (jour du baptême de François Langlois)
La journée des Barricades désigne le soulèvement populaire qui éclate à Paris le 12 mai 1588, durant la huitième guerre de Religion. Ce soulèvement a pour cause principale l’animosité du peuple à l’égard du roi Henri III, soupçonné de vouloir désigner comme successeur Henri de Navarre (futur Henri IV), un protestant.
Dès lors, le peuple de Paris se range derrière le duc de Guise, chef de la Sainte Ligue.
Vue de Paris durant la journée des barricades
(Illustration du XIXe siècle).