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Recherches généalogiques, histoires des ancêtres, souvenirs des familles Dumonceaux, Mangou, Naudin, Blais, Rudler....

150 ans d’histoire familiale en 40 faire-part (7)

Un décès très douloureux en 1929

Henri Mangou

 

 

         Henri Mangou est né à Fors (Deux-Sèvres) en 1893. C'est mon grand-père.

 

Il est le dernier d’une fratrie de 4 et sa mère a 41 ans à sa naissance.

Seul son frère aîné, Louis Mangou né en 1879 atteindra l’âge adulte. Il sera militaire de carrière, stationné à Cholet (Maine et Loir).

C’est dans cette ville qu’Henri  fera ses études et préparera le concours d’entrée à l’École Normale d’Instituteurs des Deux-Sèvres, située à Parthenay.

 

         Il y entre en 1909 mais doit redoubler sa 1ère année à cause d’une crise de rhumatisme. Il a été bizuté, obligé de dormir sur le sol et dans le froid.

Il a ensuite souffert d’endocardite et n’a pas été mobilisé en 1914.

 

École Normale

Henri est derrière les casquettes

 

 

         En 1913, il démarre sa carrière d’instituteurs dans le Nord des Deux-Sèvres.

         C’est ainsi qu’il va connaitre Marie-Louise Naudin, elle-même institutrice dans les environs.

 

J’ai déjà parlé du mariage d’Henri Mangou et Marie-Louise Naudin en mars 1916 à Bouin (Deux-Sèvres).

 

         9 mois après, le 24 décembre,  Jacqueline, ma mère, naît à Ripère où ils enseignaient.

 

1er septembre 1918, naît Jean-Marie à la Couarde, autre village où ils étaient en poste.

Ils y restent plusieurs années. Henri est l’objet d’une furieuse campagne politique contre lui (dixit ma mère) car il transforme l’épicerie du village en coopérative.

Et il est accusé d’être communiste. Je ne sais pas même si j’ai retrouvé dans un livre de comptes la trace d’un abonnement au journal L’humanité.

 

         Le 11 octobre 1924, naît le 3e enfant, Pierre à st Romans Lès Melle.

 

                                         Jean-Marie, Pierre et Jacqueline vers 1928    

 

 

 

                                                     Henri Mangou (sans date)

 

         Il meurt en août 1929 à Bouin pendant les vacances après une grave crise d’urémie.

Il avait déjà été malade et avait fait des cures.

         Il n’a que 36 ans, sa femme a 35 ans et les 3 enfants, Jacqueline 12 ans, Jean-Marie 11 ans et Pierre presque 5 ans.

         Ma grand-mère était inconsolable et dépressive. Elle allait tous les jours au cimetière et emmenait son plus jeune fils.

         Ce décès fut pour ma mère un grand drame dont elle a souffert plus ou moins toute sa vie.

 

Je n’ai pas retrouvé de faire-part, mais les cartes de visite de sa femme sont bordées de noir pendant plusieurs années.

1934

 

 

1936

 

 

 

 

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