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Recherches généalogiques, histoires des ancêtres, souvenirs des familles Dumonceaux, Mangou, Naudin, Blais, Rudler....

Les pionnières de ma généalogie

La première à être bachelière

 

         Hasard du calendrier 

2019, un siècle que le bac est ouvert aux jeunes filles.

Encore une conquête pas si vieille que cela !

         Alors que l’enseignement secondaire des jeunes filles est dans la loi Camille Sée, il faudra attendre 39 ans avant qu’elles ne puissent accéder à l’Enseignement Supérieur.

         Et en 1907, lors de la célébration du 25e  anniversaire de l’enseignement secondaire, Aristide Briand proclama : « Désormais, en France, la femme est vraiment l’égale de l’homme ».

On peut en douter encore 112 ans après.

        

         1919, mes 2 grands-mères travaillent déjà et sont institutrices et elles n’ont jamais passé le bac.

Il faut donc passer à la génération suivante, celle de ma mère et des mes tantes.

Jacqueline Mangou (1916 -2010) est donc la première de mes « ancêtres » à avoir le bac.

Ayant fait toutes ses études secondaires au Lycée de Jeunes Filles de Niort, elle a le bac vers 1934 (je ne connais pas la date exacte).

L’année suivante, elle va en hypokhâgne à Bordeaux au Lycée de Jeunes Filles.

Elle était interne car sa mère habitait Niort. Et là, contrairement à Niort, les internes n’avaient pas de chambre mais un dortoir collectif.

 

         Au bout d’un an, elle quitte Bordeaux et est admise en khâgne au Lycée de Versailles.

 

            En 1938, elle est intègre l’ENS de Sèvres, réservée aux filles et l’équivalent de l’ENS de la rue d’Ulm à Paris plus dédiée aux garçons.

Celle-ci avait  été créée dès 1881 mais seulement pour former les professeurs femmes de l’enseignement secondaire féminin et donc ne faisait pas partie de l’enseignement supérieur.

Entre 1910 et 1938 une quarantaine de femmes furet admises à l’ENS Ulm dont l’écrivaine Jacqueline de Romilly.

Je ne connais pas de façon précise  le déroulé de ses études à Sèvres.

En juin 1939 elle obtient sa licence et poursuit sa scolarité par un diplôme d’Études Supérieures.

Elle était interne à Sèvres. Et même si le régime était plus souple, elle avait démarré sa « carrière d’interne «  en entrant en 6e  au Lycée de Niort en 1926 ou 27 soit plus de 10 ans.

 

A Noël 1939, elle a revu à Niort Pierre Dumonceaux venu en permission chez sa mère qui avait été contrainte de quitter Paris sur décision du gouvernement.

Durant la guerre, les locaux de Sèvres sont inutilisables car occupés par les Allemands. Les cours sont délocalisés à Paris boulevard Raspail.

Elle se fiance à Pierre Dumonceaux pendant sa captivité en Allemagne.

 

Son premier poste d’enseignante a été le lycée de La Roche sur Yon (Vendée).

Mais reçue à l’agrégation de Lettres Classiques fin 1941, elle est nommée au Lycée  Guist’hau de Nantes en janvier 1942.

Elle y fera toute sa carrière.

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